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Photo du rédacteurMouniirah DEME

10 monuments à voir à Ouagadougou.

Dernière mise à jour : 16 janv. 2024

Ouagadougou, la capitale animée du Burkina Faso, regorge de trésors architecturaux et culturels qui racontent l'histoire vibrante de cette nation d'Afrique de l'Ouest. Parmi ses rues animées et son ambiance chaleureuse, la ville abrite une collection fascinante de monuments qui témoignent du riche patrimoine de la région. Que vous soyez un amateur d'histoire, un passionné de culture ou simplement un voyageur avide de découvertes, ces 10 monuments emblématiques de Ouagadougou ne manqueront pas de captiver votre imagination. Préparez-vous à un voyage captivant à travers cette métropole africaine, où chaque monument raconte une histoire unique et offre un aperçu inestimable de la diversité culturelle du Burkina Faso.


 

  • Mémorial Thomas Sankara : Le mémorial Thomas Sankara est un projet porté par un groupe d’acteurs composés de cinéastes, d’artistes, de journalistes, des compagnons de la lutte de la révolution d’août 1983. Le Mémorial Thomas Sankara est un mémorial dédié au président burkinabè Thomas Sankara, figure emblématique, considéré comme le père de la révolution. Le mémorial est situé à Ouagadougou au Burkina Faso. Il est bâti sur le lieu du Conseil de l'Entente où a eu lieu l’assassinat de Sankara. Le mémorial est construit en 2019 et ouvert officiellement en 2020. En février 2023, Thomas Sankara et les 12 autres personnes assassinées en octobre 1987, sont inhumées derrière la statue du mémorial.



  • La place de la Révolution : Située au centre de la ville de Ouagadougou est une place publique d’une superficie de 2,8 hectares. Elle se situe entre le siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Sud, le Camp Guillaume Ouédraogo au Nord, le Mess des sous-officiers à l’Ouest et la Caisse nationale de sécurité sociale ainsi que le Médiateur du Faso à l’Est. Avant l’époque coloniale, la place de la nation actuelle servait de grand marché pour les habitants de la ville de Ouagadougou. Mais avec la venue des occidentaux, cela va connaitre un changement car le marché sera déplacé et va prendre le nom de place d’Arboussier qui était un ancien gouverneur francais. Il servira désormais à l’organisation de la fête d’indépendance française (chaque 14 juillet durant des années). En 1966, pour demander le départ de Maurice Yameogo au pouvoir, la population burkinabè va se réunir à cette place. Ainsi en mémoire du soulèvement populaire du 03 janvier, la place d’Arboussier va prendre le nom de place du 3 janvier. Avec l’avènement de la Révolution du 4 aout 1983, elle portera pendant un certain temps le nom de Place de la Révolution. Pour rendre hommage aux héros qui ont versé leur sang pour la mère patrie. Et avec la fin de la Révolution, cette place de la Révolution sera finalement rebaptisée la place de la Nation et gardera ce nom jusqu’à aujourd’hui.




  • Le monument des cinéastes africains : Construit en 1987 en l’honneur des cinéastes africains qui viennent au FESPACO, le festival pan-africain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Situé au cœur de la capitale burkinabè, trône majestueusement devant l’hôtel de ville. Cette œuvre architecturale pittoresque est le fruit de l’imagination et de la conception de l’architecte  Ali FAO et de l’urbaniste Ignace SAWADOGO. De par son originalité singulière, l’œuvre symbolise les instruments de travail des cinéastes à savoir : objectifs de caméra, bobines de films, zooms et téléobjectifs.



  • Le monument des Héros Nationaux : Le Monument aux héros nationaux, situé à Ouaga 2000 sur la route du palais présidentiel de Kosyam. Ce monument mesure 55 m de haut et pèse près de 8000 tonnes (3000 m3 de béton, 300 tonnes d’aciers). Construit sous le mandat de Blaise Compaoré, le monument n’est devenu le théâtre de pratiques commémoratives qu’après la chute de ce dernier, occasionnée par l’insurrection populaire d’octobre 2014. Dans le cadre de la commémoration de cette insurrection, le gouvernement de transition compléta le monument par une stèle, dédiée aux victimes de l’insurrection populaire de 2014 et du putsch manqué de 2015, ce qui éleva des frondeurs au rang des héros nationaux et transforma le monument en mémorial.



  • Le monument de Yennenga : Le monument de la princesse Yennenga est situé à l’angle des avenues Yennenga et de la résistance du 17 mai à Ouagadougou Burkina Faso. Il a été construit en 1984 et rénové en 1996.Selon la légende, Yennenga ou Poko de son vrai nom, est la fondatrice du royaume moago au Burkina Faso. Yennenga est une princesse mythologique originaire du royaume de Dagomba, fille de Naaba Nedega et de la reine Napoko. Cavalière avec une dextérité inédite dans la manipulation des armes, elle aidait son père contre les attaques des royaumes environnants pour la protection des siens. Maniant les armes plus que les hommes, elle finit par braver les interdits, ce qui la poussa à s’enfouir de la famille. Dans cette aventure, elle rencontra Rialé un chasseur de sang princier et de leur union est né un garçon à qui ils attribuèrent le nom « Ouédraogo » qui veut dire « cheval mâle » ou « Etalon », en l’honneur au cheval blanc qui conduisit Yennenga chez Rialé.


 

  • Le monument de la femme : Situé Place Naba Koom, en face de la gare ferroviaire; le Monument de la femme a une hauteur de 6 mètres. Il représente une femme portant l’eau de bienvenue aux étrangers arrivant à Ouagadougou par le train. La place a été érigée en l’honneur de Naba Koom sous le règne duquel a été construit le chemin de fer Côte d’Ivoire-Ouagadougou en (1986). Il incarne la mémoire de l’arrière-grand-père de l’actuel Mogho Naaba, non empereur Qui avait Comme Concevoir “que l’eau abonde pour tous.”



  • Monument des Martyrs : Le monument aux Martyrs est situé au Secteur 22 dans l’arrondissement de Sig-Noghin sur la route nationale 22. On peut discerner une calebasse brisée, une colombe, deux mains en signe de prière et une étoile flamboyante. La colombe nous interpelle par cette phrase “plus jamais ça !” On voit aussi des traces de raccommodage sur les fissures de la calebasse. Ce monument nous rappelle que toute réparation laisse toujours des traces indélébiles, tout comme le pardon n’efface pas la douleur.




  • Le monument des Droits Humains : Le monument des Droits Humains est situé sur l'avenue Père Joseph Wresinki au quartier Patte d'Oie, dans l’arrondissement de Bogodogo, ce monument est une interpellation à tous, sur le devoir d’unité et d’union, face aux nombreux défis dans un esprit de solidarité, d’humilité et de pardon. En effet, le monument des droits humains comporte des statuettes, présentant deux hommes et deux femmes, venus des quatre horizons du Burkina Faso. Ces quatre personnes sont prosternées et se regardent en face en se tenant les bras en forme de cercle.



  • Le monument de la bataille du rail : Officiellement l’œuvre porte le nom de Monument de la bataille du rail, mais les habitants de Bilbaologo l’ont baptisé 'Kon menem Moogo' c’est-à-dire 'qui ne disparaitra pas du monde'. Il symbolise la volonté de désenclaver la région sahélienne, par le prolongement de la voie ferrée en direction de Kaya, puis Tambao. En dépit des avantages économiques que cela représentait, les partenaires financiers du moment avaient refusé de financer le projet. Mais le régime militaire convaincu que seul le peuple est le véritable acteur de son développement, se lança dans l’aventure avec ses propres moyens. Le 1er février 1985, le capitaine Thomas Sankara, chef de la révolution, lance le projet sous la dénomination 'La bataille du rail'.



  • La place de l’Architecte : La Place de l’Architecte a été inaugurée le 3 février 2021 à Ouagadougou, dans le cadre de la 5e édition de la Semaine de l’Architecte. Cet édifice est situé à l’intersection de la rue Manegm Noore et de la rue Wemtenga. La construction a vu le jour suite à une convention de partenariat entre la mairie de la commune de Ouagadougou et l’Ordre des architectes du Burkina. Convention qui a été signée le 11 janvier 2019. Selon Fabien Ouédraogo, ex-président de l’Ordre des Architectes du Burkina Faso, la représentation de la «Place de l’Architecte » est le fruit de la réflexion d’étudiants en architecture. Il a fait comprendre que l’œuvre symbolise la multiplicité des facettes du domaine du bâtiment et de la construction, ainsi que de la synergie d’action des différents acteurs de ces domaines. Si le symbole qui se tient au centre de la place n’a pas été peint, c’est parce que «l’œuvre architecturale par essence est une œuvre perfectible», selon le président de l’Ordre des architectes.


 

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