Avez-vous déjà entendu parler de la #FoMO ? C'est ce sentiment qui peut nous empêcher d'être pleinement engagé avec nos proches. C'est ce sentiment qui nous pousse à vérifier constamment nos téléphones, même lorsqu'il n'y a pas de nouveaux messages. C'est ce sentiment qui nous fait nous sentir #envieux des autres qui font quelque chose que nous ne faisons pas ou qui sont dans des endroits où nous ne sommes pas. C'est aussi, ce qui nous empêche également d'être #reconnaissants pour tout ce que nous avons de bien dans nos vies. Et... c'est le sujet d'aujourd'hui. Merci à tous de m'avoir rejoint - je suis heureuse de vous avoir.
Pourquoi ai-je choisi de parler de la FoMO ?
La raison pour laquelle j'ai choisi de parler de la FoMO est sa prévalence parmi les gens, y compris moi-même. La FoMO a un impact significatif sur notre vie quotidienne, affectant notre humeur et notre bonheur général. Je me souviens d'avoir ressenti un sentiment d'inconfort en regardant une fête d'anniversaire, même n'étant pas proche du célébrant. Et que même si j'avais été invitée, j'aurais très probablement décliné. J'ai ressenti un sentiment de manque. Depuis lors, j'ai remarqué plusieurs cas de FoMO dans ma vie. Heureusement maintenant je prends des mesures pour la combattre. À travers ce article, je souhaite partager mon expérience, sensibiliser à ce problème et encourager d'autres personnes dans la même situation à se joindre à moi afin qu'ensemble nous brisons le cycle.
Qu'est-ce que la FOMO ?
Le concept de Peur de passer à côté, en anglais (FoMO) a été introduit pour la première fois en 2004 pour décrire un phénomène observé sur les réseaux sociaux. Les psychologues britanniques l'ont défini plus tard en 2013 comme une appréhension omniprésente de manquer des expériences enrichissantes que les autres peuvent avoir. La FoMO se caractérise par le désir de rester connecté avec les autres activités, et cela peut se manifester par un sentiment à court terme, une disposition à long terme ou un état émotionnel intense qui conduit à l'infériorité sociale, la solitude ou la rage. Dans la société actuelle, les individus sont constamment exposés à des informations sur les activités des autres, ce qui entraîne une incertitude quant à leurs propres choix de vie. La FoMO comprend deux processus : la perception de manquer quelque chose, suivie d'un comportement compulsif pour maintenir les liens sociaux.
Signes de la FOMO :
La 'peur de passer à côté de sa vie' n'est pas encore classée comme une condition médicale par les professionnels de la santé. Cependant, la recherche suggère qu'il existe plusieurs indicateurs communs de la FoMO en relation avec l'utilisation des médias sociaux. Ceux-ci incluent :
Passer trop de temps sur les réseaux sociaux tout en négligeant les autres responsabilités,
Tirer le bonheur principalement de l'utilisation des médias sociaux,
Ressentir un inconfort extrême et des émotions négatives lorsqu'on est incapable d'utiliser les réseaux sociaux ou de se tenir au courant des activités de ses amis,
Baser son estime de soi sur les opinions des autres,
Se sentir exclu et laissé pour compte quand on manque des conversations en ligne,
Ressentir une forte envie de reproduire des activités attractives vues sur les réseaux sociaux,
Avoir un besoin de sommeil réduit,
S'engager dans une socialisation extrême à la fois en ligne et hors ligne,
Connaître une diminution de la satisfaction à l'égard de la vie lorsqu'on n'interagit pas en ligne.
Les causes de la FoMO :
L'impact des médias sociaux :
Des recherches récentes ont montré une forte corrélation entre la 'peur de passer à côté' (FoMO) et d'autres concepts de santé mentale, tels que l'anxiété et la dépression. Dans une étude réalisée par Wolniewicz et ses collègues (2018), les résultats ont montré que parmi toutes les variables liées à la psychopathologie proposées, la FoMO semblait avoir une forte corrélation avec l'utilisation excessive des smartphones et l'utilisation des médias sociaux.
Il n'est pas difficile de trouver des personnes de tous âges collées à leur smartphone pendant des heures, regardant des vidéos diffusées sur des applications de messagerie instantanée ou faisant défiler les flux de médias sociaux sans se rendre compte du temps réel passé en ligne. La prévalence de l'utilisation des médias sociaux dans les populations plus jeunes peut contribuer à des niveaux plus élevés de FoMO. Elle s'est avéré être le médiateur entre la dépression, l'anxiété et la solitude. De plus, la FoMO peut être déclenchée par des photos d'événements sociaux manqués sur les réseaux sociaux, soulignant l'impact potentiel des réseaux sociaux sur le bien-être mental.
L'impact de Covid-19 :
Au début de l'année 2020, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a proclamé que le (COVID-19) comme un problème de santé publique mondiale. Cette pandémie a eu un grand impact sur tous les aspects de la vie, y compris l'augmentation de la pauvreté, du chômage, des inégalités, des limitations de déplacement. Parallèlement aux perturbations sociales et économiques, l'épidémie a également entraîné des conséquences émotionnelles et psychologiques importantes, mais subtiles. La crise sanitaire mondiale actuelle a précipité une prolifération indéniable des ressources numériques et des réseaux sociaux, intensifiant ainsi l'influence omniprésente de la la peur de passer à côté (FoMO) sur notre existence quotidienne.
Au revoir FoMO, bonjour JoMO.
En cette ère d'excès sur les réseaux sociaux, quelques personnes optent consciemment pour le 'Joy of Missing Out' dans le but de vivre plus consciencieusement. Le dictionnaire urbain définit la JoMO comme un état où 'vous appréciez ce que vous faites ici et maintenant et non sur les réseaux sociaux diffusant ce que font les autres. C'est le contraire de la FoMO'.
S'adonner à des activités comme lire, faire du sport, peindre, cuisiner ou se caresser un animal de compagnie peut être très bon pour notre santé mentale. En prenant une pause de nos téléphones et autres gadgets, nous avons plus de temps pour faire des choses qui comptent vraiment. Lorsque nous ne consultons pas constamment les médias sociaux, nous pouvons nous concentrer vraiment sur nos vies, sans tous les drames. C'est aussi une bonne idée d'essayer de temps en temps une détox numérique, qui est largement saluée pour ses bienfaits sur le corps, l'esprit et les relations professionnelles, personnelles et sociales.
Selon une étude menée par Guilford Journals, limiter l'utilisation des réseaux sociaux à 30 minutes par jour peut améliorer la santé mentale et le bien-être. Ce que les gens ne réalisent pas, c'est que l'assaut constant de nouvelles négatives ou de tout contenu affecte notre santé, et dans de nombreux cas, nous avons vu des enfants se retirer des interactions réelles ou perdre l'intérêt de jouer, de manger et même de dormir », explique Sonal Kapoor, conseillère travaillant dans une école de Mumbai. Mais comme elle le dit aussi :
“Se déconnecter des vies virtuelles n'est que la moitié de la bataille gagnée ; l'autre moitié consiste à renouer avec des choses qui vous procurent du bonheur. ”
Ouah. Quel plaisir ce fut pour moi d'écrire ce post. Je suis d'autant plus heureuse car j'ai aussi beaucoup appris sur la FoMO et suis encore mieux armée pour y faire face. J'espère que vous l'avez également apprécié. En conclusion, je veux que nous nous rappelions que nous sommes des humains. Et en tant qu'êtres humains, nous avons un temps et des ressources finis. On ne peut pas être partout, on ne peut pas tout faire en même temps. Donc, la meilleure chose que nous puissions faire est de nous concentrer sur le moment présent et sur ce qui compte vraiment pour nous. Je terminerai en paraphrasant Theodore Roosevelt qui a dit :
La comparaison est voleur de joie.
Arrêtons de nous comparer. Et commencez à apprécier qui, où nous sommes et ce que nous avons. Ensemble, #brisons_le_cycle. Merci de m'avoir lu. Que Dieu vous bénisse, prenez soin de vous.
Sources:
Je me sens tellement concernée 🤧
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire.. très beau boulot